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Moins de prospection dans le B2B

Comment les entreprises ont-elles réagi à la pandémie de coronavirus dans leurs activités de direct mail? Contraints et forcés, les retailers ont envoyé moins, ce que le secteur graphique n’a pas manqué de ressentir. Dans le business-to-business, télétravail oblige, tout le monde n’était plus joignable à l’adresse professionnelle. Les entreprises ont de nouveau écrit davantage à leur propre personnel dans le cadre de l’employer-branding.

Le coronavirus a profondément affecté la société l’an dernier, et donc également le secteur graphique et celui du direct mail. La fermeture des commerces non essentiels au printemps, l’interdiction des dépliants de type promotionnels (pour éviter le surstockage) et les restrictions automnales ont entraîné une baisse des investissements en direct mail (lire par ailleurs).

Philip D’hooghe, directeur général de Symeta (groupe Colruyt), dit que mars, avril et mai 2020 ont été des mois difficiles, à cause justement de cette interdiction des folders publicitaires. Les budgets étaient pourtant toujours là chez les clients. «C’est naturellement une part de chiffre d’affaires qui nous échappe. À un certain moment, quelques grands retailers ont dit: nous avons la volonté et nous avons les budgets. Parfois, les imprimés étaient déjà prêts, mais le législateur a dit: on ne peut pas. Résultats: ils n’ont pas…